RECTO-VERSO — ANNÉE ZÉRO AINSI SOIT-IL

Ces deux courts spectacles jumeaux trouvent leurs racines dans les années 1970. Ils s’inspirent de deux de mes thèmes prédominants d’alors : la « VICTIME », du Pasteur Martin Luther King à Lumumba, Jésus-Christ (je suis agnostique) étant érigé en figure  iconique, et la répulsion suscitée par la dictature des colonels grecs, disqualifiant un pays-phare de notre civilisation.

Sortant de ma période « Fabbri », j’étais alors engagé, s’agissant du volet littéraire de ma vie, dans un théâtre expérimental, caractérisé par des rapports originaux, voire paradoxaux, opposites, entre le verbe et le jeu scénique, pratiques passées en revue dans « Variations sur l’Adultère », ( Voir ici-même « Variations sur l’Adultère et autres solfatares »). Ce dernier spectacle   alignant des sketches, des flashes, opposant un texte conventionnel et une gestuelle décalée et vice-versa, accrocha plusieurs metteurs en scène et directeurs de salle sans qu’aucun se décidât à franchir le pas.

À propos de cette démarche, on pourrait également mettre en avant l’ambition d’approcher une chorégraphie où le texte tiendrait le rôle de la musique (d’où l’irrationalité assumée), avec des interactions de tirades et de stichomythies. Le théâtre est alors censé se hisser jusqu’en canopée !


(Le « bric-à-brac » scénique ne relève que de mon imaginaire. S’en inspirer librement, dans une « chorégraphie » de même affectivité.)